Le Gong, l'instrument

 

Le gong, dont les origines ne sont pas connues avec certitude, est mentionné pour la première fois au VIè siècle en Chine. On le retrouve depuis cette époque dans des écrits de toutes ou presque toutes les civilisations. Il a été utilisé de multiples façons : comme outil de rassemblement, pour marquer un moment crucial au théâtre, pour marquer certains rituels de différentes religions, en tant que bouclier ou système d'alerte sonore ou visuel...mais aussi en tant qu'outil thérapeutique, chamanique, et d'outil de développement spirituel. Le gong sous toutes ses formes, grand ou petit, plat ou bombé, épais ou fin, est aujourd'hui joué sur tous les continents.

Le Gong appartient à la famille des idiophones, ou instruments qui résonnent par eux-mêmes. Il donne naissance au son lorsqu'il est frappé, sa structure même est à l'origine du son. Une des propriété du gong est que lorsqu'il est joué, il produit un flux continu de vibrations d'une richesse presque illimitée formant des vagues sonores qui se superposent et envahissent l'espace  mais aussi le corps et le mental. Ces vagues sonores, à chaque frappe, se superposent les unes aux autres produisant ainsi de nouvelles sonorités toutes différentes et plus riches les unes que les autres. Dans ces moments on peut dire que le son du Gong est omniprésent : 3 à 90 secondes, c'est le temps que le mental met pour abdiquer devant le son du Gong. Yogi Bhajan, maitre de Kundalini Yoga et initiateur du Yoga du Gong en occident l'exprime ainsi :

"Quant au mental, le son du Gong est comme une mère et un père qui lui donne naissance. Le mental n'a aucun moyen de résister au Gong s'il est bien joué"